Malaga "La semaine Sainte "

La Semaine Sainte de Malaga a été déclarée fête d’intérêt touristique international en 1980, après près de 500 ans d’existence. Du dimanche de Carême (« Domingo de Ramos ») au dimanche de Pâques, plus de 40 confréries paradent avec leurs trônes dans les rues de la ville. Les défilés, des plus magnifiques et solennels, se tiennent le Jeudi Saint (« Jueves Santo » en espagnol) et le vendredi Saint (« Viernes Santo » en espagnol).

Mais quels sont les principes qui régissent cette semaine sainte  ?  :

Durant toute cette semaine,les 40 confréries vont défilés et  chaque jours, plusieurs confréries défilent, à pieds et pendant des heures (par exemple 8 heures, et ce jusqu'à 4h00 du matin) en portant deux trônes, l'un représentant la vierge Marie, l'autre représentant Jésus-Christ dans une des scènes du chemin de croix du Christ, depuis son arrestation par les romains jusqu'à sa résurrection en passant par sa crucifixion. Chaque trône pèse plusieurs tonnes, certains, comme ceux des étudiants, sont d'or et d'argent. Ils sont portés par un grand nombre d'hommes, les "costaleros", qui se sont entraînés pour cet effort et qui sont dirigé par le "capataz", un homme qui les encourage à marcher du même pas et leur signale le moment où il faut soulever ou poser le trône tous en même temps en frappant une cloche se situe au devant du trône. Les trônes sont conservés à l'année dans leur "cofradia" respectives. Avant et après chaque trône marchent les pénitents portant des bougies la plupart du temps, et une sorte de cagoule, lourde et difficile à porter, faite pour qu'on ne puisse pas reconnaître celui qui fait pénitence. Parmi ces pénitents, il y a beaucoup d'enfants.

Comments

[Paul@mauditquébécois]

On peut dissocier le folklore si haut en couleurs de la réalité des pressions alinéantes des Églises sur les peuples. Mais il est difficile en effet de passer sous silence les contradictions qui sont présentes dans un tel étalage de richesse et de recherche de prestige par les autorités religieuses. Il est intéressant de mettre côte à côte les effets de l'Islam sur le peuple marocain et ceux de la religion catholique sur celui d'Espagne. Une même quête de soumission aux dogmes dans un but commun. Celui de servir le grand capital qui se cache sous les apparences de la sainteté. Comme un tout de passe passe magique.

[Paul@mauditquébécois]

Délires religieux si appréciés encore aujourd'hui, alors qu'ils ramènent les hommes sous la domination de l'Église qui appuyait les puissants afin de mieux dominer les masses. Tourisme qui nous en fait voir les véritables couleurs. Pourquoi ces têtes masquées, sinon qu'elles requéraient le plus grand anonymat face aux exactions commises afin d'appliquer le principe de la crainte de Dieu. Si ce passé était marqué d'une plus grande libération des peuples, je soulignerais avec bonheur leurs oeuvres. Mais... Merci pour la bonne intention.

[couramiauds]

comme tu dis '' délires religieux " mais a voir les foules qui si pressent chaques jours de la semaine j'en suis resté ' baba ' sortant d'un pays a consonance Musulmane on pourrai penser que niveau d’intelligence avait compris où nous menais cette endoctrinement ...mais voila me^me dans les pays soit disant évolués on a pas tout compris ... je préfère de loin la Nature mais pour le plaisir des yeux on a fait l'effort ...