Louisbourg ... made in nouvelle France.......

Retour dans le passé .. Saisissant, vous apparaissez soudainement au milieu des annees 1750 au milieu d'une ville Francaise de la nouvelle France. Les gens que vous croisez vaquent a leurs occupations quotidiennes. Quand vous leur parlez, ils vous repondent a la premiere personne et vous raconte leur vie. Vous cotoyez les soldats de la forteresse, mangez la soupe avec leur pain. Assistez a des scenes de la vie courante, et vivez au milieu de cette ville du 18eme siecle. C'est Louisbourg.
Nous avons appris l'histoire de l'autre cote de l'atlantique... celle qu'on ne nous explique jamais en France.

Comments

[Roger]

Tu sais, ici aussi on  ne nous en parle pas beaucoup de cette période, ni de la départation de Acadien, ni de la guerre de Patriotes de 1837-38-39 et dans notre histoire plus recente, de la
crise d'octobre.


La francophonie au Canada, c'est devenu une question de folklore et trop en parler, ce n'est pas bon pour l'unité canadienne.


Je me souviens en 2011, à Roquefort(les fromages), je repond au guide en lui disant que nous venons du Québec, elle me dit!! Est-ce que vous parlez français?? et un autre que me dit: vous au
Québec, vous êtes comme les Corse et tralala tralala. J'ose pas écrire ce que je lui ai répondu.


Bravo à ces Acadiens qui ont su garder la tête haute malgré la forte pression à l'assimilation et aux imiliation qu'ils ont subi.

[Paul@mauditQuébécois]

Parc Canada se sera dépassé à Louisbourg afin d'affirmer et de maintenir l'image d'une Nouvelle-France bien établie et prête défendre sa nouvelle conquête en
terre d'Amérique.


 


Pourtant, l'histoire officielle doit se faire tirer l'oreille afin d'extirper des lieux communs la réalité politique qui s'y est jouée.


 


L'Intendant Bigot, fieffé manipulateur et séducteur des uns et des autres, aura réussi à tirer bénéfice personnel de son poste de pouvoir. Il a détourné à
son avantage tout le matériel militaire que son appétit sans fin lui aura commandé de le faire. Aussi, la hiérarchie militaire se plaignit au Roi de France, mais trop tard apparemment, du manque
de ressources nécessaire au maintien de la souveraineté de la Colonie nouvelle.


 


La monarchie elle-même, qui peinait à assurer ses propres charges en terre de France, ferma les yeux sur ces détournements et contribua à la perte de ces
"quelques arpents de neige" au profit d'une Angleterre désireuse de conquérir le nouveau continent.


 


Qui sait ce que serait devenue la Nouvelle-France si les Anglais n'avaient pas gagné la guerre sur les Plaines d'Abraham ? Un fait est certain, c'est que les
francophones du Québec ne seraient pas forcés à lutter, 400 ans plus tard, pour conserver leur langue et leurs droits si chèrement défendus depuis l'époque de la disgrâce.


 


Mais serait-ce là ce qui nous rendrait sympathiques et à tout le moins, bien vivants aux yeux de nombreux Français, qui nous portent une estime certaine ? Ce
serait une partie seulement de l'explication de l'estime que l'on nous porte. On se souviendra de l'appui des Canadiens à la France lors de la dernière guerre mondiale, où des milliers de
Canadiens perdirent la vie à Dieppe notamment.


 


Lorsque vous passerez du côté de Vimy, vous pourrez saluer mes compatriotes, enterrés dans l'honneur en terre de France. Et ainsi faire un pied de nez au
Bigot, au Roi Louis et à tous ceux qui ne se seront pas montrés à la hauteur de la défence de La Nouvelle-France. 


Et ensemble, et avec lui, comme osa le proclamer notre ami le Général Degaule :


Vive le Québec. Vive le Québec libre, Vive la France !